Elle n'a quasiment jamais d'idées, aussi, quand par le plus grand des hasards il lui en vient une, elle s'y accroche alors, longtemps, très longtemps – et ni les contre-arguments, ni les preuves contraires tirées de la Réalité, ni les évidences qu'elle se trompe et qu'un enfant de cinq ans pourrait comprendre, ne peuvent l'en faire démordre.
Les problèmes de l’Université débordent tellement largement le seul avenir de la recherche (disparition progressive de la culture universelle et humaniste, dévaluation de la fonction de transmission au profit de la seule activité de production par la recherche, mépris du devenir des diplômés, marchandisation rampante, etc.), qu’accorder trop d’attention et d’importance à ce seul aspect reviendrait à aggraver, plutôt que contribuer à résoudre, ces problèmes plus globaux.
Il y fait jour la nuit.
Le local, plus les murs.
Novembre 2006 aura marqué de ce point de vue une date, avec la publication de la première enquête d’opinion commandée à un institut de sondage par le CNRS sur sa notoriété et son image. – Déjà on peut remarquer que, si le CNRS enfonce les banques de 4 points en termes de bonne réputation, de 8 les entreprises en général et de 18 les opérateurs téléphoniques, on ne saura rien de la même comparaison avec le boucher de l’avenue ou le coiffeur du coin – aurait-on craint qu’elle ne tourne au désavantage du client ? – Et surtout on notera bien à qui le CNRS a souhaité se voir confronter : Ni à l’Eglise,...
