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Le Moyen Véhicule : Auto d'édition Hypertexte à prétention littéraire

118. Modeste proposition d’introduction d’un indice permettant de quantifier de façon extensible la beauté féminine : le Quotient Esthétique (QE)

François Cosmos

MODESTE PROPOSITION D’INTRODUCTION

D’UN INDICE PERMETTANT DE QUANTIFIER

DE FAÇON EXTENSIBLE LA BEAUTE FEMININE :

LE QUOTIENT ESTHETIQUE (QE)

 

Guy-Vincent RAPHAEL †1 & François COSMOS 2

 

Laboratoire des Contrefaçons Christian Dior

Unité de Recherche Asservie au CNRS N° 954

Université du Kerala à Kama-Sutra

19,524 Banana Drive

69G33 Kama-Sutra, Kerala

 

 

Résumé. Où l’on introduit le Quotient Esthétique QE, rapport de la longueur de la verge de l’Homme en érection sur sa longueur à l’état flaccide, pour quantifier la Beauté féminine indépendamment de toute appréciation subjective. La validité de ce rapport comme mesure des caractéristiques esthétiques de la Femme est évaluée à travers des expériences d’exposition d’un échantillon de 1003 spécimens féminins majeurs représentatif de la population californienne femelle, à un échantillon de 1003 cobayes masculins hétérosexuels représentatif de la fraction mâle en âge de procréer de cette même population. Les résultats confirment que le QE est un indice fortement lié à la Beauté féminine, qui présente de plus des corrélations positives significatives avec les indices existants intégrant des paramètres corporels supposés contribuer à l’attractivité physique de la Femme sur l’Homme (BMI, WHR). L’étude fournit donc avec ce QE un tout nouvel instrument, d’usage extensible à l’ensemble de la population mondiale, qui devrait permettre dans les prochaines années de progresser enfin à pas de géants dans la compréhension, l’évaluation et la quantification des paramètres physiques de l’attractivité sexuelle et de la Beauté au sein de l’espèce humaine.

 

Abstract. Imhotep was regarded as a god, Plato as a citizen, politician, philosopher, mathematician and (with respect to the daedalic nature of his thought) also as an engineer. With Christianity came the theologists and physico-theologists, physiologists, natural philosophers (Friedrich II., Albertus Magnus, Patron of science of the Catholic church, Newton, Leibnitz, Buffon, Kant.); finally the “scientist” appeared. This neotype represents on average a kind of degradation and professional prostitution of the ideal man of wisdom.3

 

Mots-clés. Attractivité physique. Attractivité sexuelle. Beauté féminine. Erection. Esthétique. Faut bien bouffer. Flaccidité. Pénis. Quantification. Quotient Esthétique QE. Verge.

 

Reçu le 1er avril 2011 ; accepté le 8 mars 2011.

 

 

Introduction. Au moins depuis qu’il est devenu un esprit scientifique, l’Homme est obsédé par la mesure de la Beauté féminine (e. g. Edwards 1979 ; Gould 1988 ; Roth 1999 ; Tovée & Cornelissen 1999 ; Miller 2002b ; Casanova 2004 ; Casanova et al. 2005 ; Zidane 2022). Au-delà de ces enjeux intellectuel et ontologique, la mise en place de l’économie de la connaissance (July 2002, 2003 ; Sel D’Armor & Garcia Marquez 2002 ; Boule & Bow 2006 ; Bové 2006 ; Bow 2006) impose maintenant que les chercheurs de bonne volonté y contribuent en cette matière en fournissant aux décideurs des outils de plus en plus fiables d’évaluation de ce paramètre fondamental du fonctionnement de nos sociétés (Beauvoir 1968 ; Oshima 1982 ; Baker & Monroe 1995 ; Wilder 1996 ; Sollers 2002 ; Casanova 2004 ; Pierre 2005a, b ; XVI & Gaillot 2006 ; Manaudou 2006 communication personnelle). En effet le choix des actrices de premier rôle, des James Bond’s girls, des top models, des femmes objets des réclames, des hôtesses d’accueil des congrès, salons et halls d’entrée des entreprises et des enceintes politiques, etc. – sans parler des call-girls, escorts, fonctionnaires des services spécialisés de la défense et autres professionnelles aux activités sans doute moins avouables – est le plus souvent laissé à l’appréciation de la même catégorie de vieux mâles blancs dominants (Beauvoir 1968 ; Sartre 1968 ; Faulkner 2000 ; Sollers 2002 ; West 2003), lesquels ne sont plus du tout représentatifs de la totalité de la population masculine consommatrice d’un monde globalisé (Vendroux 1998 ; Roberts & Dietrich 1999 ; Russell 2001 ; Pettijohn II & Jungeberg 2004 ; Raël et al. 2004 ; Ahmadinejad 2006a ; Sarkozy de Nagy-Bokassa et al. 2006). L’essor de la chirurgie esthétique et sa mondialisation exigeront également de plus en plus qu’une plus grande variété de modèles plasturgiques puisse être proposée aux clientes du monde entier, en particulier pour éviter que les milliards de visages et de silhouettes chinois et indiens émergents ne demandent tous à ressembler à Julia Roberts – ou à John Malkovich (Craig et al. 2000 ; Talamoni & Bonaparte 2000 ; Burrell 2005 ; Fabius 2007).

 

Des entreprises de quantification scientifique de la Beauté féminine ont déjà été tentées, basées sur des mesures de paramètres corporels, de ceux spécifiques au visage (e. g. Cunningham 1986 ; Perrett et al. 1994 ; Hwang & Hwang 2005), jusqu’à l’allure de la silhouette complète (e. g. Singh 1993 ; Puhl & Boland 2001), en passant par la taille des seins bien sûr (hu ! hu ! Singh & Young 1995), et même, récemment, la voix (Feinberg et al. 2005), ou une combinaison de plusieurs de ces facteurs (e. g. Singh & Young 1995 ; Tovée et al. 1998, 2002 ; Pettijohn II & Jungeberg 2004). Certaines ont pu mener à la définition d’indices tels que les trop célèbres BMI (Body Mass Index : e. g. Craig et al. 2000 ; Haavio-Mannila & Purhonen 2001) et WHR (Waist-to-Hip Ratio : Singh 1993 ; Tovée & Cornelissen 1999). Les impasses auxquelles ces recherches ont abouti (voir par exemple Anderson et al. 1992 ; Tassinary & Hansen 1998) ne découragent apparemment pas la plupart des auteurs de s’y enferrer un peu plus, probablement plus par obsession sexuelle ou intellectuelle, désoeuvrement, panurgisme social, ou souci de faire carrière, que poussés au derrière par le feu sacré qui fait l’âme du cœur de la recherche scientifique (Louys 1982 ; Miller 2002a ; Christie 2004 ; West 2005). On mettra à part les travaux de Hwang & Hwang (2005) proposant des évaluations de la Beauté féminine basées sur toute une batterie de paramètres assez subtils, comme les rapports de la largeur faciale ou de la distance intercanthale à la fente de l’œil ou à la largeur nasale, le quotient de l’épaisseur des lèvres sur la largeur de la bouche, l’angle d’inclinaison de l’œil, etc., qui sont probablement les ouvertures de pistes les plus prometteuses apparues ces dernières années pour débroussailler ce continent encore largement inconnu.

 

Toutes ces études présentent toutefois par nature plusieurs sévères séries de limitations de leur portée. Leurs premières limites viennent de ce qu’aucune ne s’est jamais adressée à un panel suffisamment vaste et représentatif des consommateurs mâles mondiaux. Les études culturelles croisées (cross-cultural) menées dans ce domaine sont fatalement confinées à la comparaison d’un trop petit nombre de « cultures » (Anderson et al. 1992 ; Haavio-Mannila & Purhonen 2001 ; Swami & Tovée 2005) – quand elles ne sont pas entachées dès le départ par des préjugés raciaux particulièrement imbéciles (lire par exemple avec un pince-nez Freedman et al. 2005). Tous ces braves professeurs d’université, de plus, qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez car généralement myopes comme des taupes 4, choisissent le plus souvent leurs cobayes parmi les premiers rangs de leurs étudiants en psychologie (voir par exemple Cunningham 1986 ; Singh 1993 ; Puhl & Boland 2001), qui sont loin d’être les instruments d’évaluation les plus fiables puisqu’on sait bien que les études en psychologie attirent les malades mentaux comme la prêtrise attire les impuissants et les asexuels (Jensen 1999 ; Ahmadinejad 2006a, b ; XVI & Gaillot 2006). Plus largement, les étudiants en sciences sont devenus de nos jours tellement incultes qu’il est totalement illusoire d’attendre d’eux qu’ils aient le moindre sens esthétique, même en matière sexuelle (Nabokov 1949 ; Nietzsche 1995 ; Alègre & Allègre 2001). Il n’est qu’à constater la beauté moyenne des épouses de scientifiques, et même la corrélation observée suivante : Plus les sciences sont dures, et plus les positions sont élevées, plus les épouses sont laides (Faulkner et al. 1988 ; Faulkner 2000 ; Miller 2002a ; West 2003 ; Cosmos résultats inédits). Enfin, la plupart de ces études, des auteurs et, par conséquent, des cobayes, étant d’origine états-unienne, comment faire confiance à la faculté de jugement de gens qui ont voté une deuxième fois pour George Walker Bush à plus de 51% (Heidegger 1933 ; Giscard d’Estaing 1974 ; Daniel & Julliard 2001 ; Freedman et al. 2004 ; Poutine 2005a, b) ?

 

La deuxième limite de ces travaux est plus fondamentale encore, puisque l’ensemble des auteurs, qu’ils penchent pour une conception de la Beauté comme corrélat de la sélection et de l’évolution naturelles (e. g. Etcoff 1994 ; Perrett et al. 1994), ou au contraire comme produit d’une construction socioculturelle (e. g. Yu & Shepard Jr 1998 ; Swami & Tovée 2005), sont tous intimement convaincus qu’elle réside « in the eye of the beholder » (dans l’œil de celui qui regarde : Etcoff 1994 ; Yu & Shepard Jr 1998), rejoignant ainsi inconsciemment, quoi qu’ils en aient et disent, les conceptions mystico-philosophico-scientifiques délirantes que professait ce vieux pacha de Schrödinger (1990) depuis le milieu de son harem dans la deuxième moitié de sa vie terrestre (Bitbol 1990). Contre ces conceptions subjectivistes et relativistes nous, en tant que scientifiques entendant rester durs et purs 5, affirmons que la Beauté est au contraire une donnée objective d’un monde réel, en l’occurrence du corps humain, comme le sont sa masse, son volume et ses proportions – masse, volume et proportions qui sont d’ailleurs les composantes principales de l’appréciation esthétique, et donc de la Beauté (Nabokov 1944 ; Casanova et al. 2005 ; Hmidi 2005). Seule cette conception matérialiste, physicaliste et objectiviste de la Beauté peut autoriser des entreprises de quantification basées sur la mesure de paramètres corporels, tout comme la quantification de l’Intelligence, cette Beauté de l’Esprit, s’appuie sur la mesure de paramètres intellectuels (e. g. Terman & Merrill 1937 ; Gould 1983 ; Jensen 1999, 2006 ; II 2002 ; Rushton & Jensen 2003, 2005 ; Martorell Cafranga & Ayuso Mateos 2004 ; Mackinnon & Mulligan 2005 ; Mégret 2005).

 

Pour autant, et on touche là les troisième et quatrième séries de limites de ces travaux d’évaluation antérieurs, si la plupart des auteurs considèrent la Beauté comme une composante du jugement et non comme une donnée objective des corps réels, ce n’est pas pour autant qu’ils ont développé des méthodes psycho-indépendantes qui pourraient permettre de mesurer scientifiquement ces phénomènes psychiques : Ils confient généralement cette évaluation au cerveau humain lui-même, créant par là une confusion entre phénomène et instrument. Bien plus, ils se contentent généralement de montrer aux cobayes masculins des photos de modèles féminins réels ou reconstitués, qu’ils doivent classer, noter, ou juger beaux ou pas de façon binaire, selon des techniques donc pour le moins archaïques relevant d’une science quasi préhistorique qui n’aurait pas évolué depuis les travaux de Poirot et al. (1977), Ceausescu et al. (1989) ou Christie (2004). Qu’on se le dise, le cerveau et le jugement humains ne sont pas fiables, comme l’ont montré nombre d’études parmi lesquelles on nous excusera de citer uniquement les nôtres, consacrées à la simple (en apparence) évaluation scientifique de la couleur verte (Raphaël & Cosmos 1999, 2003 ; Cochet 2001 ; Cosmos & Raphaël 2001 ; Cosmos résultats inédits ; Cosmos & Raphaël résultats inédits ; Dufour résultats inédits ; Raphaël résultats inédits ; Raphaël & Cosmos résultats inédits). Ils peuvent même être pervers, et aucune étude ne semble avoir vérifié la véracité des dires des cobayes en leur injectant par exemple du sérum de vérité ou en leur plantant tout un réseau d’électrodes dans le cerveau ou dans les parties, comme le conseillent les meilleurs spécialistes en la matière (e. g. Ardisson et al. 1962 ; Sade et al. 1988). Aussi toutes les évaluations de la Beauté qui seraient basées sur une estimation psychologique, donc subjective et susceptible d’entraîner quantité de distorsions et d’artefacts, sont scientifiquement irrecevables, nulles et non avenues, et toc !

 

Nous proposons une approche radicalement nouvelle, et inverse de toutes les approches précédentes, même si on pourra y repérer des relents de vichisme (Vico 2001) 6. Nous sommes également pour partie redevables aux percées méthodologiques de Perec (1970, 1980), O’Brien & Wolfluss (1978), Swift (1978), Gould (1983), Marcos (1994), Kovacić et al. (2005) et Quilès (à paraître). Cherchant une technique d’évaluation de la Beauté, et à en tirer un indice de mesure, qui soient indépendants de toute appréciation psychologique, nous nous sommes logiquement tournés vers les méthodes de mesure in situ de paramètres physiologiques. Après examen, aucune des méthodes disponibles ne nous est toutefois apparue suffisamment fiable pour pouvoir être adaptée à notre objet d’étude : L’augmentation de la température corporelle, de la tension artérielle et du rythme cardiaque, ou les modifications de l’activité nerveuse stomacale (explorées récemment par Pasricha & Scientist 2005) peuvent résulter de nombreuses causes autres que la confrontation avec des spécimens de beautés à couper le souffle ; les tests de mesure de la production hormonale dans la salive (Lerner et al. 2005), ou de la production salivaire globale (Avery 1945), en sont encore à leurs balbutiements. Restait un instrument qui, pour rustique qu’il fût, avait fait les preuves de sa solidité et de son efficience depuis l’apparition de l’Homme et même depuis celle de ses ancêtres porteurs de pénis comme les Demoiselles et autres Zygoptères (Bick & Bick 1980) : Pour autant que nous sachions, l’irruption de la Beauté féminine dans le champ de vision de l’animal humain mâle normal provoque chez lui une érection, érection qui est aisément mesurable en termes de longueur de l’organe. La Beauté féminine deviendrait ainsi quantifiable à travers un indice rapportant cette longueur à celle du même organe au repos. C’est cet indice, que nous proposons de baptiser Quotient Esthétique QE (en référence au vénérable et révéré Quotient Intellectuel QI : e. g. Rushton & Jensen 2003), que nous avons entrepris de tester à travers cette étude.

 

 

Matériels et méthodes. Notre première tâche a été de déterminer une population humaine au sein de laquelle immerger cette étude, population qui soit représentative de la population mondiale tant en ce qui concerne la variété des spécimens de Beauté féminine, que des goûts érotiques et des conformations génitales des cobayes masculins. Nous nous sommes donc fait payer par trois de nos partenaires (Fly Emirates, Budget Rent A Car et Groupe Accor) une mission de deux ans pleins en Californie, qui est l’Etat de la Planète où la diversité humaine est, et de loin, la plus grande et la plus remarquable. Ceux qui y verraient une contradiction avec certaines assertions anti-américaines secondaires avancées quatre paragraphes plus haut sont des cons : Car si la Chine est l’avenir du Monde, la Californie est son Futur (Giscard d’Estaing 1974 ; Talamoni & Bonaparte 2000 ; Mackinnon & Mulligan 2005 ; Raffarin 2005 7 cité par Tillinac 2007) ; c’est un Monde globalisé en miniature, on y trouve des migrants venant de toutes les super-cordes de l’Univers – et les meilleurs pamplemousses, oranges, poires et pommes de tout l’Occident chrétien (Heidegger 1933 ; Giscard d’Estaing 1974 ; Raphaël & Cosmos 1999 ; Russell 2001 ; Bové 2006 ; Fabius 2007).

 

Grâce à des petites annonces suffisamment alléchantes financièrement, passées dans des journaux, sur des télévisions privées et sur des sites Internet spécialisés, nous avons pu procéder, parmi plusieurs milliers de candidatures femelles de tous âges, à la sélection de 1003 spécimens majeurs de Beauté féminine harmonieusement répartis dans les catégories aborigène, arabe, asiatique, black, indopakistanaise, inuit, juive, latino, scandinave, walkyrie, anorexique, enceinte, géante, grosse, infirme, infirmière, mûre, naine, vieille, et black-black-black (Finkielkraut 1987, 2002 ; Houellebecq 2004). Outre les critères purement morphologiques et esthétiques, la sélection a également été affinée à travers des entretiens individuels approfondis menés par nous-mêmes avec les spécimens en tenue d’expérience (i. e. d’Eve), de façon à éliminer ceux (i. e. celles) qui présentaient des tendances exhibitionnistes anormales selon la classification médicale internationale (Douste-Blabla 2005a-e). Les caractéristiques, mensurations, BMI, WHR et sélections de photos des 1003 spécimens finalement retenus sont consultables sur le site www.galeriesamatrices.com 8. Les enregistrements intégraux des entretiens (« de débauche », comme disait ce regretté farceur grivois de Guy-Vincent R.) sont télédéchargeables et écoutables sur http://madamecatherine.artpress.com/viesexuelle/mlt.

 

Afin d’éliminer toute influence de la couleur de la peau sur l’appréciation esthétique durant les expériences (influence qui devra faire l’objet d’une étude à part 9, celle-ci limitant son ambition à la comparaison aux mensurations corporelles tridimensionnelles ou pondérales explorées par les études antérieures), les spécimens exhibant une peau plus claire (blanche, jaune, rose ou rougeâtre) que la moyenne ont été illuminés à 1 W.cm-2 grâce à une lampe UV Panasonic PPDA jusqu’à l’obtention d’un bronzage uniforme moyen appréciable à l’œil nu. Les tentatives de blanchiment des spécimens plus sombres que la moyenne (« bronzées » diverses, cuivrées, black et black-black-black) par un léger décapage aux acides ou à l’acétone, ou l’enfermement prolongé dans une cave (Al Hamas 2005 ; Aubenas 2005) ont toutes échoué. Les essais de décapage plus sévère aux acides forts, à la soude caustique ou au kärcher (Sarkozy de Nagy-Bocsa 2005) ont parfois conduit à des résultats gênants, obligeant à remplacer les spécimens épuisés par d’autres puisés dans la liste d’attente, et à leur proposer, soit une indemnisation à vie, soit un placement comme caissière de cinéma porno ou gore en sous-sol. Par respect pour leur image, les résultats de ces expériences ratées n’ont pas été placés sur le site indiqué ci-dessus 10. En raison de son résultat déjà bien connu, nous n’avons pas souhaité tester l’Elixir du Révérend Fils Jackson. Au final, tous les spécimens retenus n’avaient évidemment pas tout à fait la même teinte, mais d’un autre côté, dans la vraie vie non plus « no body’s perfect » (Wilder 1959).

 

Par souci de parité c’est également 1000 et 3 cobayes mâles qui ont été retenus pour servir d’instruments de mesure, au sein d’un panel présélectionné pour nous par les instituts de sondages BVu et IFLOP selon les critères conventionnels de représentativité de la population californienne masculine en âge de consommer et de procréer (12-92 ans). La sélection finale a été réalisée par passage de ce panel à travers trois cribles successifs : 1) un questionnaire visant à s’assurer des orientations hétérosexuelles ou au moins bisexuelles (Wilder 1959 ; Beauvoir 1968 ; Monroe et al. 1997 ; Ekberg & Marais 2000 ; Gardner et al. 2005) des cobayes (questionnaire consultable, réponses rendues anonymes incluses, sur http://madamecatherine.artpress.com/tousmesvits/mlt) ; 2) des recoupements minutieux de ces dires par des entretiens avec les épouses et ex-épouses, ex-fiancées et petites amies, et maîtresses des cobayes, et prostituées de leur voisinage, ainsi que par des enquêtes confiées à une agence de détectives privés dont la déontologie et le principe de précaution nous interdisent évidemment de citer le nom, basées sur des filatures à l’ancienne, des écoutes téléphoniques et l’ouverture de leur courrier, mais également de leurs courriels, et le contrôle des sites Internet habituellement consultés (selon les techniques expérimentées avec succès par Ben Ali et al. 1992, Faulkner 2000, Talamoni & Bonaparte 2000, Barril & Prouteau 2001, et West 2003) ; 3) une vérification finale des caractéristiques anatomiques et fonctionnelles concernées des cobayes par ampliphotographie (Poirot et al. 1977), macrographie (Sade et al. 1988 ; Sade 2004) et examen macroscopique visuel et palpations menés par nos collaboratrices (Mansfield 1992 ; Gardner et al. 2001 ; Russell 2001 ; Novak 2001, 2005 ; West 2004).

 

Le dispositif expérimental a été bâti en rénovant et aménageant l’ancien peep-show Paris Tex-Mex situé 1984 Sunrise Boulevard à Santa Monica (California), qui n’avait été utilisé depuis sa fermeture et son délabrement que pour une unique performance artistique exceptionnelle qui visait à dénoncer les attouchements sexuels du majeur sur mineure en les reproduisant à l’infini (vidéos à peine regardables sur http://madamecatherine.artpress.com/hasardetamainlà/html). Il consiste en un plateau circulaire de 2 m de diamètre tournant sur son axe, placé au centre d’un espace également circulaire autour duquel sont disposées de manière radiaire 70 cabines épousant approximativement la forme de parts de galette. Toutes, sauf une, sont séparées de l’espace circulaire par une vitre sans tain permettant d’observer le plateau central sans être vu de l’intérieur des cabines. La dernière cabine est un simple vestiaire équipé d’une porte permettant l’entrée en piste des spécimens. L’isolation phonique et thermique entre l’espace central et les cabines a été assurée en appliquant le niveau le plus élevé (H5N1/5D ter) des normes édictées par la directive européenne 88/166/CEE du 7 mars 1988. L’absence de diffusion d’odeurs à travers les vitres, en particulier de phéromones sexuelles (Baker & Monroe 1995 ; Poutine 2005a), a également été sévèrement contrôlée. Des nanocaméras judicieusement placées nous permettaient d’avoir une vision complète, depuis le poste de commandement situé au sous-sol, de l’ensemble de l’espace expérimental, des spécimens et des cobayes, et ce pendant toute la durée des expériences. Un circuit audio reliant ce PC à la fois à l’espace central et aux cabines nous permettait de donner instructions et ordres aux spécimens et aux cobayes, et de recueillir en retour leurs acquiescements, leurs observations ou leurs éventuels appels à l’aide. Des photographies de l’ensemble du dispositif peuvent être admirées sur notre site de vente par correspondance http://www.raphael&cosmos.eu 11. La décoration et l’ameublement en ont été assurés par la société Merdemol Productions 12 ; le nettoyage journalier par Sarkozy Bros.

 

Chaque expérience s’est déroulée de la manière suivante : Les cobayes masculins étaient tout d’abord introduits un par un dans les cabines et enfermés à clef. Ils devaient alors se débrouiller pour libérer leur organe sexuel de toute contrainte vestimentaire ou autre, et une fois cette manipulation effectuée, le signaler au PC en appuyant sur un bouton déclenchant à la fois une petite lumière verte et le chant d’un coq gaulois. La bonne libération de l’organe était évidemment contrôlée à leur insu par nos collaboratrices grâce au circuit vidéo. Après 3 rappels, les cobayes récalcitrants, timides ou empotés étaient exclus de l’expérience, de même que ceux pour qui la libération de leur organe ou les instructions données pourtant d’une voix d’horloge parlante ou de quai de gare de banlieue avaient déjà provoqué son érection. Les cobayes restants étaient alors invités à mesurer la longueur de leur organe à l’état flaccide grâce à un pied à coulisse Bouygues 315 mm à lecture digitale, et à introduire la valeur dans la case correspondante du tableau visible sur l’écran de l’ordinateur dont chaque cabine était équipée. Pour corriger toute vantardise, ces valeurs étaient également grossièrement contrôlées par la vidéo. Une fois l’ensemble des valeurs de départ entrées, un spécimen féminin entièrement nu (sans aucun bijou ni rien du tout) pénétrait alors dans l’espace central et se dirigeait immédiatement vers le plateau tournant. Il y était exposé pendant 3 min, debout, les jambes légèrement écartées à environ 10°, un bras le long du corps et l’autre replié en V la main sur la nuque, le visage arborant un très léger sourire (les spécimens avaient été entraînés à reproduire celui de leur photo de première communiante, ou, à défaut d’être de bonnes catholiques pratiquantes, celui de Madame Bernadette Chirac sur un cliché pris le soir du référendum du 29 mai 2005). Toute autre attitude de la part du spécimen, à commencer par une posture provocante (sourire appuyé, clin d’œil, mouvement de hanches, de poitrine, de la langue, des lèvres, de la main, de la tête, du menton, des cheveux, etc.), entraînait l’arrêt immédiat de l’expérience et une pause d’une demi-heure pour les cobayes. Au terme des 3 min d’exposition les cobayes masculins devaient mesurer de nouveau la longueur de leur organe et l’introduire à son tour dans l’ordinateur. Une pause d’un quart d’heure était systématiquement observée entre chaque expérience, et prolongée le cas échéant jusqu’à ce que les organes de tous les cobayes soient revenus à leur longueur de repos.

 

Nous définissons le Quotient Esthétique, ou QE, comme le rapport, pour un couple cobaye-spécimen (i. e. pour un cobaye entre le début et la fin d’une expérience d’exposition à un spécimen donné), de la longueur de la verge à l’état flaccide à la longueur, à la fin de l’expérience, de la verge en érection, multiplié par 100 et arrondi à l’unité 13.

Résultats. La totalité des photographies et micrographies de contrôle des organes de tous les cobayes avant et après chaque expérience sont consultables sur www.abougayhraib.usdd.gov. L’ensemble des résultats, tableaux et graphes sont donnés sur http://www.larsenal.org/raphael&cosmos.qe.php.

 

Les valeurs de QE obtenues pour les cobayes sur l’ensemble des expériences vont de 100 (aucun effet du spécimen féminin sur le cobaye masculin) à 232. Pour un spécimen féminin donné, le QE moyen (moyenne arrondie à l’unité des QE obtenus pour l’ensemble des cobayes masculins auxquels il a été exposé) va de 100 (aucun effet du spécimen sur aucun cobaye masculin !) à 228 14, avec une moyenne de 181 (179,6) et une médiane à 157 (157,4). Les valeurs de QE par spécimen (ensemble des QE obtenus pour les cobayes masculins auxquels il a été exposé) sont remarquablement constantes, les écarts types ne dépassant pas 0,9.

 

La comparaison du QE des spécimens (QE moyen défini ci-dessus) à leurs autres caractéristiques anatomiques en utilisant des corrélations de type Spearman corrigées (Mitterrand 1981 ; Wang et al. 2002, 2003a, b ; Hmidi 2005) 15 montre des concordances significatives avec les indices de type WHR (r = 0,545, P < 0,05) ou BMI (r = 0,636, P < 0,01), et fortes à très fortes pour les mensurations comme la taille (r = 0,972, P < 0,005), la longueur des jambes (r = 0,981, P < 0,001) ou le tour de poitrine (r = 0,999, P < 0,0001 ; hu ! hu !). Sans qu’aucune valeur chiffrée puisse évidemment être fournie, le QE semble de plus présenter une corrélation très très forte avec l’impression que nous avaient laissée les spécimens lors des entretiens préparatoires.

 

Il est à noter qu’aucune relation ne peut être mise en évidence entre le QE et l’appartenance à l’une des catégories de spécimens féminins définies pour cette étude, les QE moyens par catégorie ne s’écartant jamais de la moyenne générale du QE moyen de plus de 0,05%. Les réponses des cobayes masculins sont également non discriminables en fonction de leur groupe ethnique, de leur catégorie socioprofessionnelle, de leur âge ou de leur degré de pilosité.

 

 

Discussion. En ce début de 3ème millénaire, la Beauté reste encore un mystère largement inexploré, et, avec l’origine du Monde, celle de la Vie, le sourire de la Joconde, et la virginité supposée de Jeanne d’Arc, l’un des challenges les plus excitants que la Science ait à relever avec le défi qui la caractérise. Laissant provisoirement de côté le débat sur l’origine biologique évolutive (Etcoff 1994 ; Perrett et al. 1994) ou socialement construite (e. g. Yu & Shepard Jr 1998) de la Beauté 16, cette étude se donnait pour but premier de fournir un outil autorisant enfin une quantification scientifiquement fiable de l’attractivité féminine envers les mâles de notre espèce. C’est peu de dire que les résultats obtenus montrent que cet objectif est pleinement atteint.

 

Le QE, défini comme le rapport de la longueur de la verge à l’état flaccide à la longueur de la verge en érection multiplié par 100 et arrondi à l’unité, apparaît bien comme un indice permettant de quantifier la Beauté féminine. Le QE mesuré par les cobayes masculins lors des tests est remarquablement constant pour un spécimen féminin donné. Il est directement relié aux caractéristiques anatomiques des spécimens qui sont connues de toute éternité comme des composantes incontournables de l’attractivité physique féminine (e. g. la masse mammaire : Mansfield 1992 ; West 2003, 2004, 2005). Il semble également raisonnablement corrélé aux seuls indices existants intégrant certains des paramètres corporels supposés contribuer à cette attractivité (BMI, WHR). Le QE moyen obtenu par chaque spécimen féminin lui est par ailleurs spécifique, et paraît notamment indépendant de la catégorie à laquelle le spécimen appartient. La valeur de ce QE moyen peut donc être raisonnablement attribuée à chaque spécimen pour quantifier son attractivité physique individuelle, sa petite beauté personnelle.

 

Contrairement aux méthodes mises en œuvre jusque-là pour évaluer scientifiquement la Beauté féminine (essentiellement des classements de photos), notre QE ne fait intervenir à aucun moment une appréciation subjective de la part des cobayes ou des expérimentateurs. Les risques d’artefacts, de distorsions ou de mensonges sont ainsi éliminés. Son avantage décisif est de transformer les hommes en simples machines pourvoyeuses de données objectives, ce qui en fait une technique résolument postmoderne, c’est-à-dire en avance sur son temps. Même dans le cas où notre opinion minoritaire serait erronée et où la Beauté serait effectivement « in the eye of the beholder », il fournirait une méthode de mesure de l’activité cérébrale indépendante du fonctionnement même du cerveau 17.

 

Les corrélations significatives observées entre le QE et les indices existants censés intégrer les principaux paramètres corporels contribuant à la Beauté féminine (BMI, WHR) montrent bien que notre QE sera dorénavant l’étalon à l’aune duquel ces vieux indices devront être évalués, corrigés, et affinés. La validité de tout nouvel indice de ce type, et de tout nouveau facteur susceptible d’être impliqué dans l’attractivité physique féminine, pourra aussitôt être confirmée ou infirmée par simple comparaison avec notre QE. Nous disposons ainsi d’un outil qui devrait permettre de faire faire dans les toutes prochaines années des sauts considérables à la compréhension de la Beauté féminine. Nous conseillons en particulier à nos collègues Hwang K. et Hwang S.H., dont nous avons souligné plus haut les avancées et la remarquable finesse des travaux sur l’esthétique du visage (Hwang & Hwang 2005), de s’adjoindre le chômeur de génie Hwang Woo-Suk pour tester rapidement grâce à notre QE les paramètres qu’ils ont mis au point 18.

 

Conformément à nos attentes, et contrairement à ce que nous prédisaient quelques oiseaux de mauvais augure 19, la verge s’avère donc un outil suffisamment sensible pour mesurer l’attractivité physique féminine avec une précision tout à fait acceptable. Si les distributions des QE obtenus par chaque cobaye pour l’ensemble des spécimens féminins sont grossièrement bimodales (centrées sur 100 d’un côté, et sur le QE maximum de l’autre), on obtient globalement assez de valeurs intermédiaires pour pouvoir discriminer les réponses spécifiques à chaque spécimen. La longueur de la verge, toutefois, n’est pas tout, et les photographies prises lors des expériences montrent que son angle d’élévation (par rapport à la verticale dirigée vers le bas qui la caractérise à l’état flaccide) pourrait être un paramètre plus progressif et donc plus précis d’évaluation de l’attractivité féminine, conduisant à la définition d’une échelle continue allant de 0 (aucun effet du spécimen féminin sur le cobaye masculin) à 180 (effet maximum possible pour un cobaye masculin donné). Des tests de ce paramètre angulaire sont en cours dans notre laboratoire, qui ont nécessité la mise au point d’un instrument de mesure tout à fait révolutionnaire, sorte d’hybride entre le rapporteur et le sextant, inventé et breveté sous l’impulsion de l’une des nos étudiantes les plus prometteuses (H.E.M. Kiesler Markey et al., U.S. Patent 2,292,387, 11/08/2004).

 

Par-delà les avancées fondamentales à venir, les applications pratiques et commerciales et les retombées financières de notre QE sont par ailleurs immédiates et pas moins considérables. La très faible variance des réponses de l’ensemble des cobayes masculins à l’exposition à un spécimen féminin donné indique qu’une poignée d’hommes, ou même un homme seul, peut facilement mesurer le QE d’un spécimen avec une marge d’erreur économiquement tout à fait acceptable. Grâce à l’acquisition de modèles reproduisant le dispositif expérimental pilote (http://www.raphael&cosmos.eu/offresenligne), n’importe quel DRH, le moindre responsable de casting, le plus petit conseiller image, le publicitaire le plus minable peut par exemple maintenant vérifier scientifiquement par lui-même, avant toute embauche, et même, s’il le souhaite, à l’abri d’une vitre sans tain, la valeur esthétique marchande de candidates au recrutement 20.

 

Cette étude apporte par ailleurs également son lot de résultats collatéraux significatifs, et parfois inattendus. Elle confirme tout d’abord qu’il n’existe pas de discrimination, de racisme, ni de sexisme en matière sexuelle, le QE des spécimens féminins étant indépendant de la catégorie à laquelle ils appartiennent. Quels que soient sa couleur de peau, sa taille, son embonpoint, son handicap, une Femme reste donc avant tout, dans la patrie la plus avancée en matière de political correctness et de culte du corps, une partenaire sexuelle pour l’Homme, et l’activité sexuelle un facteur d’intégration des minorités et de mélange génétique sans pareil 21. Un autre résultat tout aussi rassurant, finalement cohérent avec le précédent, mais qui semble apporter un démenti cinglant à l’une de nos hypothèses de départ (la non-représentativité des vieux mâles blancs dominants à l’échelle mondiale), est l’absence de différenciation des goûts sexuels des cobayes masculins selon leur âge, leur ethnie d’origine, ou leur profession. Nous pensons qu’il ne faut finalement y voir que le reflet de la faculté d’intégration de la société californienne, tout jeune migrant de n’importe quelle couleur et confession devenant rapidement, quelques mois après avoir posé le pied sur l’aéroport La Jolla, un vieux mâle blanc protestant pour tous les goûts qui sont en l’Homme.

 

Cette dernière hypothèse, ainsi qu’une meilleure évaluation des goûts sexuels de la population masculine mondiale, et la détermination des QE globaux et moyen à l’échelle de la Planète, ne pourront donc être assurées qu’après que des centaines de chercheurs enthousiastes se seront lancés, tels les opérateurs des frères Lumière, sur toutes les routes et les sentiers du monde entier, jusque dans les ultimes retranchements des peuples les plus premiers, avec ces nouvelles camera obscura que sont les modèles mobiles sur charrettes à bras de notre dispositif expérimental (http://www.raphael&cosmos.eu/offresenligne/occasions/new!). Parmi les autres extensions logiquement envisageables de cette étude, les mêmes travaux pourront évidemment être menés pour évaluer par la même méthode la Beauté gay, en sélectionnant les cobayes appropriés (hu ! hu !). L’application de cette méthode à la quantification de l’attractivité masculine (et féminine, pour nos amies lesbiennes) sur les femmes pose bien sûr le problème de l’évaluation du désir féminin, qui se manifeste de manière moins évidente ; nos premiers travaux en la matière semblent toutefois dégager des résultats encourageants (Raphaël & Cosmos sous presse).

 

 

Conclusions. Si la Beauté reste, en ce début du 3ème millénaire, l’une des Dernières Grandes Enigmes, cette étude permet pour la première fois d’en soulever une partie du voile plus large que cent Suaire de Turin. Nous fournissons en effet à cet effet un puissant instrument pour le lever, instrument tellement évident que nous nous demandons comment personne encore n’avait eu l’idée de l’utiliser, car instrument, qui plus est, disponible et s’étendant sous nos yeux depuis l’Aube de l’Humanité. Les effets à attendre de cet instrument, de ce véritable outil technico-scientifique à la fois conceptuel et pratique, pour faire enfin réaliser de grands bonds en avant à la recherche sur l’attractivité physique et la connaissance des ressorts de la Beauté humaine, ont toutes les chances d’être aussi féconds et considérables que ceux opérés sur l’intellect des primates de toutes les époques par le parallélépipède bleu nuit dressé vers l’immensité énigmatique des cieux du 2001 d’Arthur C. Clarke et de Stanley Kubrick (Kubrick 1968).

 

Cette étude et ses résultats portent haut et fort les trois couleurs de l’excellence de la recherche scientifique française et francophone, et devraient permettre d’accélérer la constitution de l’Institut de la Science Impériale et Positive des anciennes possessions de la France en Cochinchine que nous appelons de nos vœux. La privatisation du CNRS, des autres établissements publics de recherche et de l’Université française et de son Hôpital tout entiers 22 devrait également être facilitée par la portée de ces résultats de tout premier plan. Et quelle meilleure manière de préparer l’entrée en Bourse de cette vaste industrie française de la Connaissance, qui végète depuis trop longtemps déjà dans l’état d’entreprise nationalisée (Madelon et al. 2004a, b, 2005 ; Tagliatesta 2005) – et même son inscription directe au CAC 40 ?

 

En ce qui nous concerne, nous souhaitons conserver la modestie qui est la marque caractéristique des véritables chercheurs scientifiques de pointe. Nous ne réclamerons donc pas le Prix Nobel de physique, de médecine ou d’économie pour ces travaux, et nous refuserions le Prix IgNobel de littérature, fidèles en cela à notre fanal et balise JPS (Sartre 1968). Nous restons toutefois ouverts à toute sollicitation qui pourrait nous procurer quelques avantages financiers dans l’avancement de nos carrières, comme un poste de directeur de recherche, de laboratoire ou d’institut, ou d’école de dressage des nourrissons de l’INSERM, de professeur de classe exceptionnelle ou débouché à l’émérite, ou encore une distinction de docteur honoris causa nostra dans une université chinoise, états-unienne, UMP ou Benetton. Prière de faire suivre offres au Service d’EXternalisation des COMpétences du CNRS : chik@sexcom.cnrs.re.

 

 

Remerciements. Nous tenons tout d’abord à remercier du plus profond du cœur nos très chères et très tendres épouses Anne-So et Marge pour avoir enduré pendant près de deux ans l’excitation dans laquelle nous plongeaient jusque tard dans la nuit ces journées de travail acharné et ininterrompu. Nous remercions également très sincèrement nos assistantes dévouées et presque soumises C. Burt, J. Conway et M. Howard pour leur collaboration scientifique précieuse et pour avoir parfois suppléé nos compagnes dans les tâches et les devoirs quotidiens. Merci également aux femmes de ménage de la société Sarkozy Bros. pour leur travail journalier sans lequel aucun des résultats présentés ici n’aurait pu être obtenu. Merci encore à J. Kristeva, G. Miller, C. Millet et S. Royal pour avoir relu de premières moutures de cet article et pour leurs remarques, critiques et suggestions tout autant éclairantes que profondes. Les observations et propositions de P. Sollers et d’un revueveur anonyme (on t’a reconnu, Jack !) ont significativement amélioré la qualité de ce texte. Outre Budget Rent A Car, Fly Emirates, Groupe Accor et Merdemol Productions déjà citées, ce travail a bénéficié du soutien financier de la Fondation L’Oréal-Esso pour un Ecran Total, et de fonds secrets du Sous-Secrétariat d’Etat à l’Education nationale et à la Culture rattaché auprès du Super-Ministère français de la Recherche, de l’Innovation et de l’Intelligence universelle.

 

 

Excuses. Notre sponsor Carrefour et nous-mêmes, nos collaboratrices, nos spécimens, nos cobayes, nos épouses, nos enfants et toute notre parentèle, présentons toutes nos excuses aux musulmans du Monde entier et de toutes les époques, de même qu’aux Hébreux, aux papistes, aux neocons et à tous ceux qui le souhaiteront, pour les caricatures de Mahomet parues dans la presse occidentale, égyptienne et jordanienne à la fin 2005 et au début 2006, ainsi que pour toutes les autres caricatures qui auraient pu être publiées avant, depuis l’Hégire, à l’insu de notre plein gré, et pour celles qui seront malheureusement encore dessinées jusqu’au Jugement dernier ou au Big Crush. La Science n’est en rien incompatible avec l’Islam, à preuve non seulement l’exemple bien connu de la description complète du développement embryonnaire qu’on peut trouver dans le Coran (Ramadan et al. 2002), mais également le fait que les cadres islamiques radicaux se recrutent essentiellement parmi les scientifiques confirmés, les étudiants en Science et les électriciens 23.

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Notes.

 

1 Au maître incontestable et vénéré, au professionnel impeccable, au collègue délicieux, à l’ami fidèle, au compagnon de beuveries, au parrain de ma fille Alice, au Président d’honneur du Club des Mycologues Amateurs de l’Etat de Singapour, au scientifique passionné, au travailleur acharné et rigoureux qui allait traquer jusqu’à l’épuisement le plus cru de la nature humaine jusque dans les bas-fonds les plus sordides des quatre coins de la Planète, à l’expérimentateur visionnaire, d’un courage exemplaire, qui n’hésita jamais à tester sur lui-même toutes les substances nouvelles ou illicites qui lui paraissaient présenter un intérêt heuristique, et qui y laissa la vie… je dédie cet article commun qu’il corrigeait encore, une ultime fois, quand la mort est venue le faucher en pleine maturité et productivité intellectuelles, à l’orée de la gloire et de la reconnaissance universelles qu’il méritait tout autant que moi, et plus que beaucoup d’autres. F. Cosmos.

 

2 Adresse actuelle : Università San Silvio Berlusconi, Laboratorio degli Studi Sperimentale per l’Ameliorazione delle Performance Sportive, Milano AC, Via dietro il Stadio San Siro, 20153 Milano, Padania, francois.cosmos@forzapadania.pd.

 

3 Imhotep était considéré comme un dieu, Platon comme un citoyen, un politicien, un philosophe, un mathématicien et (en considération de la nature dédaléenne de sa pensée) également comme un ingénieur. Avec le Christianisme naquirent les théologiens et physico-théologiens, les physiologistes, les philosophes naturalistes (Frédéric II, Albert le Grand le Patron de la Science de l’Eglise catholique, Newton, Leibniz, Buffon, Kant) ; finalement le « scientifique » apparut. Ce néotype représente en moyenne une forme de dégradation et de prostitution professionnelle de l’homme de sagesse idéal. (Traduit de l’anglais de l’Allemand Krumbein (1996) en français de France par F. Cosmos.)

 

4 Je laisse à mon collègue et néanmoins adversaire G.-V. Raphaël cette affirmation à mon avis encore peu étayée scientifiquement. F. Cosmos.

 

5 Nous en profitons pour vous prévenir que nous réfutons en bloc les tentatives, apparues depuis quelques années, de retour à la bougie et à la caverne, d’extinction des Lumières, d’aspersion d’obscurantisme, de nous tenir la chandelle, entreprises notamment, chacun depuis son domaine, par Feyerabend (1979), Atlan (1986), Latour (1991), Bitbol (2000), Rey (2003), Lévy-Leblond (2004) ou Descola (2005). Pour un avis inverse voir Broch (1966), Kundera (1993) ou Gauthier (2001b).

 

6 Giambattista Vico (1668-1744), sous le patronage et sur les épaules géantes de qui nous plaçons cette étude, lui dont la principale grandeur est d’être rapidement rentré dans le mou de la vulgate cartésienne en lui opposant qu’avant de discuter des résultats de toute cogitation, il fallait tout d’abord comprendre le fonctionnement et s’assurer de la fiabilité des mesures de son instrument.

 

7 Nous n’avons retrouvé aucune trace de la référence citée (Raffarin J.P., 2005. Gouvernance et jactance. Performance sur quadruple écran géant courbe en 3D, Futuroscope, Jaunay-Clan (France), 86 min.), pas plus que de son auteur d’ailleurs.

 

8 Certaines de ces photos ont été insérées dans le calendrier de promotion et de popularisation de la Science et de notre laboratoire auquel nos collaboratrices et nous-mêmes avons également contribué en y posant en tenue de… (hu ! hu !), sans tenue quoi, avec juste un tube à essai pour protéger nos parties, et qui est en vente sur le site de l’association Sauvons la recherche (http://recherche-en-danger.apinc.org/) au profit de la recherche scientifique, de la Fête de la Science, des intermittents de la Science, et des orphelins de la Science et des travailleurs du nucléaire.

 

9 Tout renvoi appuyant la démonstration de cette influence serait vain, ou consisterait à lister la quasi-totalité des numéros des revues féminines des contrées non islamiques, qui en regorgent en toutes saisons, à tel point que S.J. Gould a fait remarquer avec malice (dans un courriel adressé à l’un d’entre nous, G.-V. R., le 21 mai 2002) que cette mode du hâle comme critère de sélection sexuelle finirait par aboutir à ce que la couleur de la peau de l’espèce humaine devienne uniformément noire dans un proche avenir biologique.

 

10 Ils ont par contre été largement diffusés dans un DVD vendu avec Le Monde 2 daté du 24 juin 2006, dans la collection « Le Show des Moches, le Moi des Gogos », série 2 : « Images extrêmes, pédophiles, gérontophiles, zoophiles, de tortures, d’exécutions, de snuff movies, d’exposés scientifiques, de questions au gouvernement, de conférences de rédaction du Monde, du clan Colombani ». A rechercher dans vos archives familiales donc.

 

11 Nous en commercialisons en effet des modèles pour toutes les bourses et tous les besoins, allant de kits individuels à une seule cabine à monter soi-même, aux megacenters pour instituts de recherche et institutions pluri- et alternationals, en passant par les types familial, entreprise, collectivité locale, ONG, etc. A noter également le modèle mobile sur charrette à bras pour missions d’expérimentation in situ en Afrique subsaharienne, Amérique hyperaustrale et Mongolie intérieure. Parmi nos autres produits en vente sur le site : tirés à part de nos articles, exemplaires de mémoires de thèses et de monographies, tirages sur papier glacé de posters présentés à des congrès, enregistrements audio et vidéo de conférences, affiches et photos souvenirs dédicacées de colloques organisés par nos soins, etc.

 

12 Notre DirCom bien-aimé nous pardonnera la légère adaptation du logo du CNRS pour son utilisation en pavage mural, les flèches ayant été anamorphosées de manière à évoquer plus directement le symbole de la virilité.

 

13 Ce mode de calcul produit évidemment des effets explosifs si l’on compare ses résultats à ceux du QI, pour lequel un score de 120 est déjà censé témoigner d’une intelligence très au-dessus de la moyenne (Terman & Merrill 1937). On ne pourra rapporter les scores de QE à une échelle comparable à celle du QI que quand on disposera d’un QE moyen pour l’Humanité mâle entière, c’est-à-dire pas avant que cette évaluation ne soit classée Grande Cause Scientifique Nationale par au moins un Etat développé de la Planète, qui décidera d’y engager des bataillons suffisamment conséquents de chercheurs. Par rapport à ce Quotient Esthétique Moyen QEM, on pourra alors définir un Quotient Esthétique Universel ou Unifié QEU, tel que QEU = 100 QE/QEM. En attendant, rappelons à ceux qui ont tendance à s’exciter trop facilement sur les chiffres, que se vanter à 75 ans d’avoir un QI de 120 revient à s’enorgueillir d’avoir un âge mental de 90 ans.

 

14 Il va sans dire, mais c’est mieux de l’écrire, que nous ne communiquerons à PERSONNE les coordonnées du spécimen ayant atteint ce score – d’autant plus qu’il appartient à une communauté d’Ursulines.

 

15 Pour être tout à fait clairs, nous avons utilisé une combinaison d’analyse post hoc de la covariance par le test de Tukey HSD (Honestly Significantly Different) pour les échantillons de tailles différentes – sauf pour le critère pondéral, pour lequel nous avons été obligés de mettre en œuvre un U-test de Mann-Whitney doublé d’un ajustement séquentiel à la sauce Bonferroni –, et de régression polynomiale multiple ajustée pour le tour de taille moyen.

 

16 Sans déflorer trop avant les belles ouvertures offertes par le travail de doctorat effectué sous notre codirection et celle du Professeur Elisabeth Tessier à l’Université de Poudlard par Mlle Wafah Dufour (soutenance prévue le 11 septembre prochain), il apparaît évident que la beauté des jambes des femmes, l’une des composantes les plus énigmatiques de la Beauté féminine car un caractère sexuel seulement tertiaire, est liée très étroitement aux avantages évolutifs que présentent la longueur, la minceur et la texture délicatement musclée pour échapper le plus rapidement et le plus facilement aux prédateurs – lesquels, qui plus est, préfèrent les gigots courts, épais et riches en graisses.

 

17 Nous ne sommes évidemment pas idiots au point de penser que l’érection se produirait indépendamment de toute commande cérébrale, mais – et nous nous adressons là aux lecteurs masculins – on reconnaîtra que s’il est facile et courant de pouvoir dire « Je t’aime » sans le penser pour rassurer et/ou en venir à ses fins avec un-e partenaire, il est par contre impossible de simuler une érection quand le désir n’est pas là – et, à l’inverse, va te retenir de b… quand l’envie te prend…

 

18 Il faut toutefois noter qu’au sein de cette Terra incognita qu’est l’attractivité physique, le Visage restera probablement l’ultime frontière (Bergman 1958), et posera sans doute encore longtemps à l’Homme des questions fondamentales et vertigineuses : Comment la vision d’un visage, seul, peut-elle provoquer le désir sexuel ? Ou au contraire peut-on aimer sans désirer physiquement ? Quelle sorte d’amour un frère porte-t-il à sa sœur ? Freud n’était-il qu’un obsédé sexuel ? Dieu, oh mon Dieu, pourquoi nous as-tu abandonnés ? 

 

19 Essentiellement lors de conversations de bistrots des sciences et au cours de banquets de fin de congrès, pendant lesquels il n’était pas rare que des béotiens ou des collègues nous affirment, après que nous leur avions exposé nos recherches en cours, que nous n’obtiendrions qu’un unique couple de valeurs car (nous les citons sans les créditer, par charité scientifique) : « Soit on bande, soit on ne bande pas du tout, mais on ne bande jamais à moitié ou aux trois-quarts. »

 

20 A condition évidemment que les critères esthétiques soient indispensables à la définition du poste concerné : Nos collaboratrices et nous-mêmes avons été pris d’un fou rire collectif en imaginant qu’un dirigeant d’entreprise, un directeur de recherche au CNRS, ou un ministre, pourrait être surpris en train de manipuler un pied à coulisse sous son bureau pendant un entretien d’embauche avec une candidate à un poste de secrétaire de direction ou de directrice de cabinet…

 

21 Résultat effectivement connu de toute éternité : Comme avait coutume de le dire ma grand-mère paternelle (1974, 1978, 1981, 1983, 1984, 1985, 1986a, b, 1987a, b, 1988a, b, c, d, e, communications personnelles) : « Parmi les misogynes, seuls ceux qui sont homosexuels sont logiques avec eux-mêmes jusqu’au bout. » (G.-V. R.)

 

22 En en excluant toutefois les activités et métiers non-productifs, alternatifs ou déviants tels que l’enseignement, le soutien psychopédagogique et les soins.

 

23 Muhammad ‘Abd al-Salam Faraj l’était, tout comme notre Walesa.

 

 

[à suivre]

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