François Cosmos
04
févr.
2012
NI… NI... [1] Enseignant-chercheur, c’est ce qu’est notre homme. Un béotien en déduira sans doute qu’il est à la fois enseignant et chercheur, et même peut-être qu’il doit enseigner ce qu’il cherche, et surtout ce qu’il trouve, s’il trouve quelque chose… La réalité est plus prosaïque : Être enseignant-chercheur de nos jours – a fortiori pour un caractère tel que celui de notre homme –, c’est n’être ni vraiment enseignant, ni vraiment chercheur – par défaut de temps pour mener de front l’une et l’autre activité pleinement. – Ni vraiment enseignant : Il lui suffit de se comparer à ceux dont c’est...
François Cosmos
30
janv.
2012
Sont les seuls enseignants titulaires de tout le Système éducatif français à ne pas avoir le droit de porter le titre de professeur. – Même ces pauvres instituteurs sont désormais devenus des professeurs des écoles.
François Cosmos
17
janv.
2012
12 janvier 2012. Alarm+nt ? Désavant+geux ? Abrac+dabrantesque ? Le scandale des +gences de notation ? À se taper le cul p+r terre ? Le CAC en devient CAC+ ?
François Cosmos
07
janv.
2012
Premier de l'An très Copains d'avant cette année, d'anciens du lycée, de la Terminale, où je m'étais laissé entraîner, mais qui m'a fait finalement quelque bien, quoique de façon plutôt paradoxale. D'abord déprimant comme tous les Premier de l'An, s'y est ajouté le constat amer pour les âmes sensibles comme la mienne – qui n'eut pas l'air d'effleurer les autres de quelque manière que ce soit – que les ambitions, les désirs, les espoirs de la jeunesse finissent toujours par être cruellement déçus : Untel, esprit brillant qui ambitionnait d'être un grand chirurgien, est finalement généraliste dans...
François Cosmos
05
janv.
2012
Il n’est que deux voies – par ailleurs tout à fait opposées – pour mener à bien sa carrière sans que les blessures d’amour-propre ne finissent par envahir le cerveau et endommager l’âme : Soit on est naturellement persuadé, ou l’on parvient à se persuader, que ce qu’on réalise relève du domaine de l’excellence ; soit on part du principe de sa propre consubstantielle et définitive médiocrité. – D’entre les deux la dernière voie est de loin la plus sûre, car si l’on peut toujours tomber sur plus compétent, plus intelligent, plus malin ou plus pervers que soi, et qui saura nous le faire comprendre,...