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Le Moyen Véhicule : Auto d'édition

Hypertexte à prétention littéraire

PARISOT LA SORTIE !

François Cosmos

Laurence Parisot (Le Figaro, 30 août 2005) : « La vie, la santé, l'amour sont précaires, pourquoi le travail échapperait-il à cette loi ? » – Depuis quand les chefs d'entreprises sont-ils compétents en matière d'amour, y comprennent quelque chose, en ont l'expérience ?

CHAUFFE, MARCEL, CHAUFFE !

François Cosmos

Marcel Proust : « Laissons les jolies femmes aux hommes sans imagination. » – Facile à dire, quand on est homosexuel. [1] [1] Evidemment il faut prendre cette assertion dans un sens plus générique, dépassant même sa transcription, qui aurait par contre eu le mérite d'ouvrir une sorte d'abîme de réflexions : Laissons les hommes beaux aux hommes sans imagination.

GRANDEUR DU SERVICE PUBLIC

François Cosmos

Les prétentions libérales à la réforme de la Fonction publique française dans le but d’en améliorer l’efficacité font sourire. Avancement au mérite, intéressement, suppression de l’emploi à vie… toutes idées qui ne pourraient qu’aboutir au résultat inverse de celui recherché – sauf si le résultat recherché est la destruction pure et simple du service public, mais parmi toutes les âneries prononcées chaque jour de ma longue vie, je n’ai jamais eu aucun écho que celle-ci aurait été avancée par qui que ce soit. Car qui, parmi les fonctionnaires, voudra alors encore se préoccuper d’autre chose que...

UNE MODESTE PROPOSITION

François Cosmos

Toussaint 2005, guérilla urbaine dans la banlieue parisienne. Les soirs des coupes d’Europe de football, les émeutes ne se déclenchent qu’après la fin des matchs. – Une solution serait donc de leur passer du foot toute la nuit, et tous les soirs. [1] [1] Rien d’autre, notre auteur n’écrira plus rien d’autre sur la crise pourtant la plus grave qu’aura connue son pays de toute sa vie d’adulte – ou alors l’évènement le plus artificiellement monté en épingle, le plus gonflé des soufflés médiatiques, ce qui lui donnerait au bout du compte raison ? Il m’a confié avoir été découragé tout d’abord d’en...