MISANTHROPIE SÉLECTIVE
Car je ne méprise que les gens qui se croient quelque chose – et le font payer aux autres, le plus souvent. – Ça fait beaucoup, d’accord, mais ce n’est quand même pas tout le monde, l’Humanité entière.
Car je ne méprise que les gens qui se croient quelque chose – et le font payer aux autres, le plus souvent. – Ça fait beaucoup, d’accord, mais ce n’est quand même pas tout le monde, l’Humanité entière.
Au fond, je suis un nihiliste, tout juste con-tenu par le sens des responsabilités. – Mais pourquoi, d’ailleurs, le Nihilisme a si mauvaise presse, pourquoi n’aurait-on pas le droit d’être nihiliste ?
Du général de Gaulle à Emmanuel M., il n’y a jamais eu que des chiens au Palais présidentiel, mis à part les canards des bassins que François Mitterrand avait confiés à Jacques Chirac, et qui n’auraient pas survécu à la cohabitation avec des chats. Car en effet, sous son air doucereux – et un peu hypocrite –, le Chat est la deuxième espèce invasive la plus prédatrice dans le Monde, loin devant les Sapiens sortis d’Afrique, dont les victimes aviaires, en particulier, se comptent en milliards par an, quand l’Être humain n’en tue que des millions, moins par la chasse qu’indirectement. Amis des animaux...
Paul Virilio nous avait avertis que toute technologie porte en germe la catastrophe qu’elle provoque tôt ou tard. Dans le cas du smartphone, on crut cet instant arrivé quand ils se mirent tous à sonner en même temps, pour certains, au milieu de la nuit, pour d’autres, les cinq ou six de la maison, tous ceux présents dans le même wagon de train, ou dans les terminaux d’aéroports, que ce soit aux comptoirs ou parmi les passagers qui déambulaient. On mit du temps à en déterminer l’origine, car ceux que l’affolement n’avait pas empêchés de répondre ne comprenaient d’abord rien à ce que répétait au...
Lequel voyait effectivement probablement l’Ukraine comme déjà largement « occidentalisée », au moins celle des villes, des élites, c’est-à-dire composée d’un ramassis de drogués, de pédés, et de pères de famille ne sachant plus que faire du vélo avec leurs enfants sur le dos ou dans la remorque, ainsi qu’il l’avait déjà dit plus ou moins explicitement. Et ce en quoi il n’avait pas tout à fait tort, puisque, plus que le « courage » partout vanté de Volodymyr Zelensky, ce sont ses mots, ceux du comique dénonciateur, et surtout des discours du résistant président, qui constituent la défense et l’illustration...