Je ne pense pas, contrairement à certains, que les rires de Marine Le Pen pendant le premier débat de la Présidentielle faisaient partie de sa stratégie de dédiabolisation ; ils paraissaient spontanés. Elle n'est donc peut-être pas si mauvaise que cela, elle a juste eu une éducation déplorable – et rédhibitoire.
Le seul et unique intérêt de Facebook, c'est que les imbéciles que l'on peut fréquenter longtemps à la manière physique traditionnelle sans soupçonner leur imbécilité foncière et profonde, nous la révèlent complaisamment en l'y étalant à longueur de pages illustrées de preuves sans équivoque.
Plus qu'une nation, c'est une civilisation, qui n'a rien à voir avec les pantins décervelés qui déforment la Marseillaise, la main vissée au cœur, à la fin des meetings politiques, ni avec ceux qui se peignent le visage en bleu, en blanc et en rouge pour pouvoir encore mieux s'en égosiller dans les stades.
Comment le général de Gaulle pourra-t-il dorénavant empêcher les lycéens de consulter leur téléphone portable pendant les épreuves du bac ?
Je n'arrête pas de repenser à ce film, et pour m'émerveiller de sa remarquable subtilité, tant dans son discours global que dans tellement de ses plans. C'est comme si on avait affaire à l'éclosion au cinéma de la petite-fille de Catherine Breillat et de, plutôt que Nicolas Winding Refn… Milan Kundera. (On pense bien sûr aussi à Cronenberg, mais chez Cronenberg c'est comme chez Kubrick, on est d'emblée dans le mythe, alors qu'une des forces de Grave, c'est de replonger le genre dans le quotidien et le prosaïque, pour qu'ils se décapent mutuellement jusqu'à entraîner à la fois la corrosion du genre...
