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Le Moyen Véhicule : Auto d'édition Hypertexte à prétention littéraire

le grand debat national

POUR LE RELÈVEMENT DE 10 KM/H DE LA VITESSE AUTORISÉE EN VILLE AUSSI

François Cosmos

En effet, ça a longtemps été 60 km/h, et quand on l’a baissée à 50 – et plus récemment à 30 même dans certaines zones où on a l’impression qu’on irait plus vite en poussant sa voiture –, personne n’a protesté, notamment pas les ruraux qui n’ont rien dit car ça ne les concernait pas. Mais c’est pas parce qu’en ville on est de bons citoyens républicains, qu’on n’aurait pas les mêmes droits que ceux qui, des Chouans aux Bonnets rouges, n’ont jamais rien su faire d’autre que foutre le feu aux préfectures ! Et en plus il faudrait qu’on continue à accepter qu’ils accèdent gratuitement à nos centres urbains,...

Journal contextataire, 13 janvier 2019. UNE ATTENTE INSOUTENABLE

François Cosmos

Enfin ! demain vont nous être distribués les sujets du Grand Débat sur lesquels nous aurons le droit de plancher, malheureusement avec seulement 24 h pour pouvoir les réviser – mais sans doute si ça a tant tardé depuis l’annonce du 31 décembre, c’est que le Grand Rédacteur Lui-même a bien du mal à imaginer de quoi on pourrait bien débattre alors qu’Il est persuadé d’avoir raison sur tout.

À QUAND LES AUTODAFÉS DE JOURNAUX ?

François Cosmos

On a vu successivement, ou parallèlement, les héritiers spirituels des collabos défiler devant les sièges des télés au cri de « Journalistes collabos ! » ; d’autres empêcher la diffusion de quotidiens régionaux ; d’autres enfin s’en prendre physiquement à des journalistes, à chaque fois de manière plus violente – sous le prétexte qu’ils seraient coupables de mal penser et rendre compte de la contestation en cours. – Il y a évidemment beaucoup à dire sur la presse mainstream, les médias en continu, le tout petit monde qui y débat, mais qui les fait rois et reines, si ce n’est ceux-là mêmes qui les...

LA MAISON BRÛLE ET ON RAJOUTE DE L’ESSENCE

François Cosmos

Malgré des années et des années de régression sociale, de désertification territoriale, de mépris moral, de lois travail, rien ne bougeait à part les cheminots de plus en plus isolés au beau pays de France, et soudain l’étincelle qui a mis le feu aux poudres a été une taxe environnementale – et on n’a d’abord rien demandé d’autre que sa suppression, on n’a pas imaginé qu’on pourrait exiger plutôt des compensations pour pouvoir la supporter, il a fallu que l’imaginaire de la gauche finisse par infiltrer le mouvement pour entendre enfin des choses plus intéressantes. Aussitôt ou presque, en face...

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