DE FUNÈS PRÉSIDENT

20 février 2008. C'est Jean-Marc Roberts qui a pointé le premier la ressemblance, parlant de la liaison Sarkozy Bruni comme d'une histoire qui n'aurait aucune portée romanesque, car risible, du « de Funès emballant Brigitte Bardot ». - Même si elle frise le racisme anti-petits et anti-moches, la métaphore est sans doute plus profonde qu'il n'y paraît au premier abord. Car de Funès était un acteur en roue libre, qui dévidait ses pitreries et ses grimaces indépendamment du texte qu'il était censé jouer. Et c'est bien l'impression que donne chaque jour un peu plus le Président de France Rupture^[1] : Quand il répond aux objections et aux critiques que ses propositions ou ses déclarations ont suscitées (par exemple récemment, l'idée de peopoliser l'enseignement de l'Histoire en confiant la photo d'une petite victime de la Shoah à un écolier du même âge), on voit bien qu'il n'a pas compris ce qu'il avait proposé ou déclaré - nouvelle Reine de la Nuit dont le rôle aurait été écrit par PapaGuaino...
 

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 [1] De Funès, France Rupture : Voir Valère Novarina.